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Pour plus d'info >>Le paysage financier en évolution connaît une résurgence du trading à effet de levier, alimentée par des techniques innovantes d’arbitrage et l’expansion des activités de courtage principal. Ce changement dans la dynamique du marché suggère un niveau croissant de risque systémique au sein du secteur des cryptomonnaies. Des analystes financiers et experts du marché, dont Raoul Pal, cofondateur de Real Vision, et Mauricio Di Bartolomeo, directeur des ventes de Ledn, ont mis en avant les principales évolutions qui façonnent ces tendances, en particulier l’interaction croissante entre les hedge funds et la finance traditionnelle.
Raoul Pal a identifié des signes précurseurs d’un nouveau cycle d’endettement majeur dans l’espace crypto. "Il existe des signes incontestables d’une accumulation significative de levier", a-t-il déclaré, soulignant que, bien que les entreprises individuelles ne soient pas nécessairement surendettées, les activités généralisées d’arbitrage contribuent à un paysage de risque plus large. Les traders exploitent diverses stratégies, notamment la combinaison de fonds négociés en bourse (ETF) avec des contrats à terme, la vente à découvert d’actions MicroStrategy et l’arbitrage sur les obligations convertibles. Ces mécanismes créent un effet de levier implicite qui peut accentuer la volatilité du marché.
L’une des tendances les plus préoccupantes, selon Pal, est le rôle de MicroStrategy dans ces stratégies. "Beaucoup sous-estiment à quel point l’arbitrage a historiquement stimulé l’endettement sur les marchés", a-t-il affirmé, établissant une comparaison avec l’explosion précédente de l’effet de levier liée au Grayscale Bitcoin Trust (GBTC). Il a rappelé comment la prime de GBTC avait conduit à un endettement insoutenable, aboutissant à d’importantes perturbations du marché. "Le problème n’a jamais été uniquement Three Arrows Capital, mais plutôt les déséquilibres structurels créés par une seule opportunité d’arbitrage", a-t-il expliqué.
Di Bartolomeo a soulevé une question clé quant à savoir si ce risque émergent est exclusivement lié aux cryptos ou s’il reflète une préoccupation plus large dans la finance traditionnelle (TradFi). Pal a suggéré que les principaux hedge funds et les opérations de courtage principal pourraient être gravement touchés si les pertes liées à l’endettement augmentaient. Bien que les hedge funds comme Millennium disposent de cadres de gestion des risques, la nature interconnectée du système financier signifie que les effets en cascade restent une possibilité.
Pal a également averti que ces évolutions financières pourraient perturber les marchés du crédit. À mesure que les pratiques de prêt et d’emprunt deviennent plus complexes, le risque de pénurie de liquidités et d’appels de marge augmente. "Nous en sommes encore aux premières étapes de ce cycle", a-t-il souligné, suggérant qu’il est encore incertain dans quelle mesure ces risques sont ancrés dans les portefeuilles institutionnels. Il a fait référence à une récente annonce concernant un mouvement de capitaux de 42 milliards de dollars, mettant en évidence la possibilité que cette injection de liquidités soit recyclée d’une manière qui amplifie l’instabilité financière.
À mesure que les acteurs du marché continuent d’explorer de nouvelles opportunités de trading, le risque de conséquences imprévues augmente. Les observateurs et les régulateurs devront surveiller attentivement ces développements pour évaluer si les cadres actuels de gestion des risques sont suffisants pour atténuer les impacts potentiels.